En parallèle, énième relecture des deux très beaux recueils de Robert Melançon, Peinture aveugle et le Paradis des apparences, et lecture du plus inégal Retour au calme de Jacques Réda. Poésie de la déambulation ou du voyage ferroviaire dans des paysages urbains ou naturels, admirablement saisis dans leur dessin et leur mouvement, leur lumière changeante, leur vibration, leurs lignes de fuite. Le pouvoir d’évocation atteint par la netteté de la langue. « Deceptively simple », dit-on en anglais. C’est le grand secret, n’est-ce pas ? La simplicité est un effet suprême de l’art, d’un travail qui a la politesse de ne pas se faire remarquer.
2 commentaires
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Robert Melançon : très bon connaisseur de la poésie du XVIe siècle, de Saint-Denys Garneau, d’Emily Dickinson, entre autres.
Quelques recueils de poésie au Noroît (dont les deux meilleurs à mes yeux sont ceux cités ci-dessous), ainsi qu’un recueil de notes, Exercices de désœuvrement.
Un recueil d’essais au Boréal.
Me voilà forcé d’admettre que je ne connais rien de monsieur Melançon. Qui est-il? Et quel est donc cet éditeur dont je ne reconnais pas la maquette?
Commentaire par Bernard Camus 07.20.20 @ 10:55