Le New Jersey fait l’unanimité

C’était un sacré paysage, en effet. Ce n’est pas tous les jours qu’on voit un paysage pareil, à moins de posséder soi-même un des derniers remorqueurs en activité dans le port de New York. D’un côté, Manhattan, étroit couloir encombré de stalagmites ayant perdu leur grotte et exposés à l’air libre sans qu’on sache pourquoi, formant un décor aussi excentrique que spectaculaire. Regardez un peu toutes ces fenêtres ! Y a-t-il vraiment des gens derrière chacune d’entre elles ? Vous voyez tous ces immeubles, mais vous ne voyez absolument personne et, pourtant, vous ne pensez qu’à des êtres humains, et à quel point ils doivent être nombreux pour qu’il existe sur terre un tel paysage.
Voilà pour Manhattan. De l’autre côté, c’est le New Jersey… voilà pour le New Jersey.

Donald Westlake, Histoire d’os. Rivages/Noir n° 347, 1996.

Ils avaient maintenant quitté la laideur du New Jersey, et traversaient les paysages à couper le souffle de la Virginie.
- C’est magnifique ! souffla Lucia.
- Le New Jersey est fait pour ça - apprécier la beauté de la Virginie, expliqua Cassidy.

John Crosby, Pas de quartier ! 10/18 n° 2747, 1996.

Deux excellents polars, soit dit en passant.


Samedi 18 février 2006 | Grappilles, Rompols |

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