Vintage

Parmi les choses désormais sans usage qu’on ne se résout pas à jeter figure notamment ce paquet de papier carbone. C’est là pure sentimentalité : souvenirs d’une fascination d’enfance pour les articles de papeterie et les accessoires de bureau, des premiers textes tapés à la machine (c’était une Hermès), des hurlements de rage en s’apercevant que la feuille de carbone était à l’envers et qu’il fallait recommencer la page. Et puis, j’adore la typo.

  


Mercredi 23 septembre 2009 | Monomanies |

3 commentaires
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C’est triste à dire, mais vient inévitablement le jour où, malgré tout, on se résout à jeter ces vieilles et belles choses.

Commentaire par AdoréFloupette 09.29.09 @ 8:55

Et les boîtes de “bracelets en caoutchouc”.

Commentaire par AppAS 11.08.09 @ 4:25

Il y a un peu plus d’un an, j’ai acquis à vil prix, via Internet, dix ramettes de l’indispensable complément du papier carbone : le papier pelure, qui permettait de multiplier les doubles lorsqu’on tapait à la machine (la mienne, ou plutôt celle de mon père, était une Remington portative, comme dans la chanson de Gainsbourg). Depuis l’enfance j’aime écrire sur ce papier très fin (à la plume c’est un délice, au crayon ce n’est pas mal non plus). Et j’aime le bruit froissé qu’il fait quand on le manipule.

Mes dix rames sont toutes de papier pelure blanc : vous vous souvenez qu’il y en avait de différentes couleurs — peut-être les sténo-dactylo organisées s’en servaient-elles pour classer les doubles dans différents dossiers en hiérarchisant la qualité de frappe, e.g. blanc pour le premier double, jaune pâle pour le second, rose ou bleuté pour le troisième où les caractères de plus en plus amortis devenaient une espèce de halo grisâtre.
Si un jour je tombe sur un vieux stock de pelure colorée, je n’hésiterai pas.

Commentaire par Un anonyme sans qualités 07.03.13 @ 8:05



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