J’ai toujours pensé que le plus beau cadeau, pour un écrivain, consistait à être traduit dans une langue qu’il connaît, de manière à pouvoir enfin se lire comme un autre. Ce petit bonheur vient de m’arriver, grâce à Edward Gauvin — lecteur féru de fantastique et traducteur, notamment, de Bernard Quiriny — qui a suffisamment aimé le Voyageur de la nuit pour en traduire des morceaux choisis et les proposer à la rédaction de Birkensnake, qui les a acceptés.
Birkensnake est une petite revue littéraire américaine publiée avec un soin tout artisanal. Mise en page sobre, impression en deux couleurs, reliure cousue main. Le numéro 4, tout juste paru, peut se commander ici ; on peut aussi le télécharger gratuitement dans divers formats.
La traduction impeccable d’Edward Gauvin allie l’élégance à la précision. Qu’il en soit ici remercié car il m’a fait, je le répète, le plus beau des cadeaux. Pour tout dire, je me trouve bien meilleur prosateur en anglais.
5 commentaires
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- Adoré : Indeed.
- ASH : il me semble avoir vu passer l’annonce d’une connexion prochaine entre EG et le Visage vert, dont je me réjouis aussi.
- De Litteris : grand merci pour la recension ! Bien sûr, il est toujours agréable de se faire couvrir de fleurs ; mais, plus important pour moi, vous soulevez quelques pistes éclairantes (sur le rapport écriture-lecture, notamment) qui m’ont beaucoup intéressé.
Cher th, je ne sais pas si EG souhaite endosser la paternité du texte qui paraîtra en effet dans Le Visage vert n°19. Mais peu importe : le texte se défend très bien tout seul !
Commentaire par ASH / Visage Vert 09.16.11 @ 9:06
S’il faut vous rassurer sur vos talents de prosateur, voici une petite critique de “la nuit sans fin” (dévoré d’un seul souffle cette semaine) : http://www.delitteris.com/index.php/au-fil-des-pages/la-nuit-sans-fin/
Merci pour cet agréable moment de lecture et les tergiversations qu’il a entraîné !
Commentaire par De Litteris 09.04.11 @ 4:01