Ce qu’ils lisent

18 mars
Dans le Thalys Liège-Paris

— Ma voisine (photo ci-dessus) lit un thriller de Terry Hayes, Je suis Pilgrim. Quelques places plus loin (photo ci-dessous), une phrase de Paris, ein Fest fürs Leben d’Ernest Hemingway fait rire une jeune Allemande. Plus loin encore, seul de sa petite bande à ne pas tripoter un appareil électronique, un garçon de douze ou treize ans lit Die Tribute von Panem de Suzanne Collins.
Il y a trois autres lecteurs (deux femmes et un homme) dans le wagon.

Du 18 au 23 mars
Sur la ligne 12 du métro parisien


— Ci-dessus, sur le quai de la station de Notre-Dame-des-Champs, une lectrice de Mangeclous d’Albert Cohen, qu’on a identifié de loin grâce à la couverture de l’édition Folio.
— Debout dans le wagon bondé, une dame lit A Question of Belief de Donna Leon qu’elle tient d’une main, la seconde étant encombrée d’un grand sac.
— Ci-dessous, une lectrice de Fantôme de Jo Nesbo.

— Une petite dame fort bien mise, cheveux gris coupés courts, manteau noir sur un ensemble de même couleur, bague et boucles d’oreilles élégantes et discrètes, est plongée dans l’Autre Moitié du soleil de Chimamanda Ngozi Adichie. Nous arrivons porte de Versailles. Les fines lunettes disparaissent dans un étui métallisé, le livre et l’étui dans un petit sac à main noir.


— Ci-dessus, une lectrice de Beautiful Sex Bomb de Christine Lauren.
— Un quinquagénaire coiffé d’un chapeau lit Un Corbusier de François Chaslin publié dans la collection Fiction et Cie.


— Ci-dessus, ils lisent respectivement un thriller de John Grisham et les Nouvelles Histoires extraordinaires de Poe. Dans trois stations, ils seront rejoints par une lectrice de Harlan Coben sanglée dans un manteau gris souris.

22 mars
Dans l’autobus 96
— Mon voisin lit un essai allemand où il est question de Claude et de Néron, dont il surligne des passages au marqueur jaune. Ce que lit la jeune femme assise de l’autre côté de l’allée centrale, nous ne le saurons jamais. Elle descend à Oberkampf en emportant son secret.

24 mars
Dans le Thalys Paris-Liège
— Sur la tablette d’une vieille dame endormie, Die Liebe in den Zeiten der Cholera de Gabriel García Márquez.
— Un autre lecteur est plongé dans un gros roman. L’héroïne s’en prénomme Denise, je ne peux rien dire de plus.


Mercredi 25 mars 2015 | Ce qu'ils lisent |

Pas de commentaire
Laisser un commentaire



(requis)

(requis, ne sera pas affiché et restera top secret)