venir scander le jour est un règne d’attente, venir sonner les heures un décompte sans fin, espoir et distraction où le hasard fait mouche, la chute d’une étoile, le verbe qui prend forme, mais le refrain demeure
petits ou grands
corbeaux corneilles
traversent l’œil
plombent le tempsles oiseaux s’en reviennent, l’arbre trace l’escale, la phrase son phrasé, les mots couleur de feuilles s’en vont parler au vent, la terre ouvre ses champs aux accents d’un éveil : un morceau de ciel clair
le temps c’est soi-même on le sait
Philippe Jones, Parenthèses.
Le Cormier, 2013
Samedi 27 avril 2013 | La poésie ce matin |
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