Paris, rue Carducci.
Programme complet de la journée ici (PDF) ou là (site de L’Herbe qui tremble).
La société des Rougon-Maquart, en effet, offrait bien des raisons de désespérer aux pessimistes ; ainsi la bohème Fin de Siècle fut-elle plus amère, plus dramatique que la bohème romantique. Le choix des boissons souligne assez bien la différence : les Décadents furent des buveurs d’absinthe, la « fée verte », placée sous le signe de l’eau et du froid :
« Par son ivresse verte aux lacis de lianes
Bois l’absinthe éployant des forêts et des mers. »
Iwan GilkinLa génération de 1830, au contraire, buvait du punch. Un peu plus tard l’opium avait eu des adeptes, souvent sous forme de laudanum, avec Nerval ou Rossetti. Les drogues firent leur apparition vers 1880 ; un temps la morphine fut à la mode, puis l’éther qui rend fou assez rapidement, mais, le plus souvent, l’absinthe suffisait.
Philippe Jullian, Esthètes et Magiciens. L’Art fin de siècle.
Perrin, 1969.