Hitchcock, Disney et les acteurs




Source : Dans l’ombre d’Hitchcock. Alma et Hitch
(Laurent Herbiet et Patrick McGilligan, 2019)


Mardi 25 février 2020 | Dans les mirettes | Aucun commentaire


D’autre part (6)


En couverture, détail d’une photo d’Antoine Peuchmaurd

Sur le site de l’éditeur.


Samedi 15 février 2020 | Actuelles | Aucun commentaire


De la morale

Il est de bon ton de blâmer la morale, toujours insupportable, réactionnaire, judéo-chrétienne. Il est certain en effet que la Bible ne recommande guère le meurtre, l’inceste, le parjure, l’adultère et que c’est dommage. Mais enfin les mêmes penseurs qui s’offusquent de cette morale ou de tout ce qui lui ressemble sont ceux qui pointent avec une minutie de douanier canadien ou d’inquisiteur sans bûcher ce que doit ou ne doit pas contenir un film : pas de soupçon de misogynie, de sexisme, de racisme, de moralisme, de sentimentalisme, de nationalisme, de populisme, pas de caricature de Bretonne ni de Corse, une juste représentation des classes sociales, de l’ambition mais pas de prétention, pas d’orgueilleuse maîtrise mais une « prise de risque », pas de lieux communs, forcément paresseux. Prudence ! Admettons que ces commandements ne sont pas moraux et qu’un film ne peut être bon s’il ne s’y soumet pas ! Adieu Griffith, Buñuel, Eisenstein, Ford, Risi… D’austères Catons nous ont persuadés que les opinions scandaleuses doivent être tues, nous qui croyions sottement que la vraie morale, qui se moque de la morale, impliquait l’intérêt et la tolérance pour l’expression des morales qui ne sont pas les nôtres.

Alain Masson, « Quelques mots. Auteur et genre ».
Positif n° 708, février 2020.
(Tout l’article est à lire.)


Jeudi 6 février 2020 | Grappilles | 1 commentaire