L’art de la récup’

Dans l’immédiat après-guerre, le souci principal des éditeurs était la pénurie de papier. Les premières publications du Club français du livre furent imprimées sur du papier à cartouches récupéré dans les stocks militaires : un tendre Alfa vert d’eau.

Pierre Faucheux, Écrire l’espace. Robert Laffont, 1978.
Pierre Faucheux, le magicien du livre. Cercle de la Librairie, 1995.


Dimanche 14 septembre 2008 | Grappilles, Le monde du livre |

3 commentaires
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De bien belles pérégrinations buissonières…
Je m’y ballade en écoutant un chanteur découvert il y a peu: un certain Plume Latraverse
Traversez, traversez les frontières du rêve éveillé…
à bientôt, ici ou là…

Commentaire par Quaden Caroline 09.16.08 @ 1:55

Ah, je vois qui vous êtes : bienvenue sur LS !
Les disques de Plume sont souvent inégaux. À mes yeux, ses deux meilleurs albums sont Pommes de route (Médiathèque : NL1831) et All Dressed (NL1847) : extras d’un bout à l’autre. Pommes de route en particulier est un de ces disques qu’on peut réécouter indéfiniment avec le même plaisir, on ne s’en lasse pas.
À bientôt, un de ces jours.

Commentaire par th 09.16.08 @ 2:46

Absolument d’accord avec le choix de Th. J’ai aussi une tendresse particulière pour son deuxième album, celui qui l’a fait connaître comme l’épouvantail du Québec, Plume Pou Digne (1974). Les autres albums sont en effet fort inégaux avec des perles semées un peu partout. AInsi, la chanson “Ainsi soit-il” sur l’album Insomnifère (1985) :
«Jésus c’est mon copain, ma branche de sapin
mon sexe et mon plaisir, ma pilule pour dormir
c’est l’oeil qui me surveille, mon lampion, mon soleil
ma commande d’épicerie, ma divine maladie»

Commentaire par Bernard Camus 09.16.08 @ 6:15



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