18 octobre
Dans le train Liège-Bruxelles
- L’art du contraste. Mini-jupe et bottes de cuir, lunettes et bague design, ongles vernis d’un violet profond, une jeune fashion victim lit Atala suivi de René de Chateaubriand, dans le Livre de poche classique.
Bruxelles
- Dans le métro en direction d’Herman-Debroux, une étudiante assise potasse un ouvrage sur le théâtre publié chez Nathan. Havresac au dos, une « routarde » lit debout The Wonderful Wizard of Oz de L. Frank Baum dans l’édition des Penguin Popular Classics.
21 octobre
- Sur le quai n° 1 de la gare des Guillemins, puis dans le train Liège-Bruxelles, une lectrice et trois lecteurs, membres de la ligue des CQJLNVRPLSDMF (« Ce que je lis ne vous regarde pas, Locus Solus de mes fesses »), dérobent obstinément à nos regards le titre des livres qu’ils tiennent en main.
Bruxelles
- Dans le métro en direction de Delacroix, une dame aux cheveux courts dont le visage disparaît dans un ample foulard vert lit un roman en néerlandais. Sur la banquette voisine, un monsieur fort bien mis entame un nouveau chapitre de Pour une anthropologie des mondes contemporains de Marc Augé.
4 commentaires
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Bienvenue dans le monde merveilleux de l’individualisme.
Pourtant, c’est tellement beau de partager ses lectures ! Merci Locus Solus
Commentaire par Mademoiselle Catherine 10.24.08 @ 3:00ahhh. j’aime beaucoup, c’est comme des petites photos prises ici et lá.
Commentaire par popelina 11.14.08 @ 4:42
CQJLNVRPLSDMF : les bougres ont même monté un groupe Fessebouc. C’est honteux.
Commentaire par ASH / Visage Vert 10.22.08 @ 10:17