Nos vies antérieures

Mes précédentes incarnations : un melon, un homard, un lémur, une bouteille de vin, Aristippe.
Époques où j’ai vécu : l’ère d’Auguste à Rome, puis à Paris et à Londres de 1660 à 1740, et, en dernier, de 1770 à 1850.

J’ai eu pour amis au cours de la première période Horace, Tibulle, Pétrone et Virgile ; au cours de la seconde : Rochester, Congreve, La Fontaine, La Bruyère, La Rochefoucauld, Saint-Évremond, Dryden, Halifax, Pope, Swift, Racine, Hume, Voltaire ; et pendant la dernière période, j’ai connu Walpole et Gibbon ; Byron, Fox, Beckford et Stendhal, Tennyson, Baudelaire, Nerval et Flaubert. — Après-midi à Holland House, dîners chez Magny.

Cyril Connolly, le Tombeau de Palinure (The Unquiet Grave, 1944).
Traduction de Michel Arnaud, Fayard, 1990.


Jeudi 17 janvier 2013 | Grappilles |

2 commentaires
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Je l’ai abordé plusieurs fois, celui-la, mais je n’ai jamais réussi à aller très loin. J’avais oublié que la préface était de PM…

Commentaire par hrundi V. Bakshi 01.18.13 @ 3:44

J’ai tout lu, mais au compte-gouttes. C’est en effet d’un intérêt variable. Les fulgurances côtoient des réflexions datées qui ne nous parlent plus beaucoup. Du même Connolly, j’ai beaucoup aimé Ce qu’il faut faire pour ne plus être écrivain, qui juxtapose essai littéraire et récit autobiographique de ses années d’étudiant à Eton, où il eut notamment Orwell pour condisciple.

Commentaire par th 01.19.13 @ 10:30



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