In memoriam Jean Lorrain


Nice, place de l’Île-de-Beauté

Si vous saviez dans quel quartier je suis logé, vous verriez combien je suis peu hivernant niçois. J’habite le port, au milieu des pêcheurs et des paquebots en partance […] Cet horizon retrouvé a été celui de mon enfance. [Lorrain était natif de Fécamp.]

Lettre à Georges Normandy, 17 mai 1906.

Jean Lorrain s’était établi à Nice en 1901, à la Villa Bounin. Ce n’est qu’en mai 1906 qu’il emménagera au 7 place Cassini (rebaptisée depuis place de l’Île-de-Beauté), dans un grand appartement donnant sur le vieux port. Il mourra quelques semaines plus tard, le 30 juin. Sa mère conservera l’appartement jusqu’à sa propre mort, en 1926.

Le verbe « célébrer » prête à sourire quand on sait le peu de cas que faisait Lorrain de la bonne société niçoise et dans quel vitriol il trempait ses chroniques.

Le site jeanlorrain.net, auquel je dois ces détails biographiques et l’extrait de la lettre à Georges Normandy, reproduit la chronologie détaillée établie par Thibaut d’Anthonay pour sa biographie de Jean Lorrain (Fayard, 2005).


Samedi 10 août 2013 | Pérégrinations |

2 commentaires
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Ah! La Maison Philibert, Le Vice errant, Monsieur de Phocas, en voilà des maîtres livres ! De l’imagination, de l’audace et du style. On ne lit pas assez Jean Lorrain.

Commentaire par Joël Gayraud 08.24.13 @ 12:23

Je plussoie. Monsieur de Phocas mériterait d’avoir autant de lecteurs qu’À rebours et Là-bas.

Commentaire par th 08.25.13 @ 6:46



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