Passage de Fénéon

M. Félix Fénéon, le styliste expressif et fin, le gardien des techniques modernes, rêve de grand art et de noble littérature et promène dans Paris ses souples allures de haut lévrier aristocratique.

Entretiens politiques & littéraires, octobre 1890.

La revue Entretiens politiques & littéraires fut fondée en 1890 par Francis Vielé-Griffin, avec Paul Adam, Bernard Lazare et Henri de Régnier. Au sommaire, la fine fleur de deux générations symbolistes : Verlaine, Mallarmé, Saint-Pol-Roux, Édouard Dujardin, Debussy, Gide, Valéry ; mais aussi Élysée Reclus, des traductions de Bakounine, Stirner, Marx et Engels, et d’auteurs anglo-saxons comme Whitman, Emerson et Carlyle.
Fénéon et Vielé-Griffin furent en correspondance intermittente de 1890 à 1913. Les lettres du premier au second ont été réunies, avec quantité d’annexes, par Henry de Paysac aux éditions du Lérot (1990). Fénéon publia quelques notules non toujours signées dans les Entretiens politiques & littéraires. Il s’attacha surtout à y faire paraître des inédits de Jules Laforgue.


Théo Van Rysselberghe, la Lecture (1903). De gauche à droite : Félix Le Dantec, Émile Verhaeren lisant ses poèmes (en rouge), Francis Vielé-Griffin (de face et au centre), Henri-Edmond Cross (de dos), Félix Fénéon (debout), André Gide, Henri Ghéon, Maurice Maeterlinck.
(Musée des Beaux-Arts, Gand.)

 


Dimanche 2 novembre 2014 | Grappilles |

Pas de commentaire
Laisser un commentaire



(requis)

(requis, ne sera pas affiché et restera top secret)