G. P. et G. P.

Les Cahiers de l’Herne consacrent leur dernière livraison à Georges Perec, et c’est justice. Au sommaire, des études, des témoignages, des entretiens. Et puis un copieux ensemble de textes de Perec, inédits ou peu accessibles : une BD entreprise avec son condisciple Bernard Quilliet pour tromper l’ennui des cours d’hypokhâgne, un manuscrit de jeunesse longtemps égaré (Manderre), des lettres adressées à divers correspondants, des textes liés au projet de la Ligne générale ; et enfin, des notes de lecture parues dans la Nouvelle Revue française. Et là, pataquès. Les éditeurs ont confondu deux G. P., et certaines recensions sont en réalité de Georges Perros, comme en fait foi le recueil de notes et notules de Perros paru en 1981 au Temps qu’il fait. Au demeurant, les deux G. P. avaient des centres d’intérêt, une appréhension de la littérature et des styles si éloignés que la différence saute aux yeux.


Mardi 20 décembre 2016 | Au fil des pages |

2 commentaires
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Aïe, le sérieux notoire des Cahiers de l’Herne en prend un coup !
Enfin, tant qu’ils n’attribuent pas à Perec la paternité de La cause du peuple

Commentaire par George Weaver 12.20.16 @ 3:01

En même temps, il a fallu qu’ils demandent des autorisations chez Gallimard ou auprès des ayant-droits de Perec - qui ont alors confirmé d’une manière ou d’une autre qu’il s’agissait bien de textes de Perec… Tout le monde s’est fichu dedans, on dirait.

Commentaire par hrundi v. bakshi 12.22.16 @ 9:19



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