Librement d’après Franz Kafka, « la Métamorphose » (1915)
Une tache.
Un blockhaus.
Une baraque servant de palace.Une nouvelle séance se termine.
C’est le matin, toujours le matin.
La lumière grise ne changera plus.Le mur est le même des deux côtés.
Le sol, le ciel, le bois aussi.
L’écran, un tain sans miroir.Qui se lève ?
Qui regarde les voisins
Qui le regardent ?Le silence se tait.
Le projecteur bloque la sortie.
Il y a dans l’air de l’électricité sans courant.Au sortir du rêve
Les spectateurs s’éveillèrent transformés
En feuilles mortes.Jan Baetens, Autres Nuages.
Les Impressions Nouvelles, 2012.
Vendredi 16 mars 2012 | La poésie ce matin |
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