Gaffe et dico

Chez Franquin, il y a toujours un détail qu’on ne remarque qu’à la vingtième relecture. Par exemple, ce dictionnaire faisant l’objet d’un gag de Gaston, mais oui ! C’est le Littré de Pauvert.


Franquin, le Gang des gaffeurs, Dupuis, 1974.


Lundi 22 juillet 2013 | Grappilles |

6 commentaires
Laisser un commentaire

Avec cette différence mineure que le Littré de Pauvert est en sept volumes tandis que Franquin n’en met ici que six. Ou alors c’est le septième qui est l’objet du gag. Et quel est d’ailleurs ce gag ?

Commentaire par profquifesse 07.22.13 @ 8:29

C’est ma foi vrai qu’il en manque un. Le gag, en quatre images, est à base de colle renversée.

Commentaire par th 07.23.13 @ 12:16

Bien vu!
Et gageons que le juron favori de Prunelle “Rogntudjû” ne figure pas dans le dictionnaire en question…
@+ ;-)

Commentaire par Lesly 07.25.13 @ 11:05

Juron que l’on doit sans doute aux fourches caudines et sourcilleuses de la commission de censure, un peu comme le gant de Rita Hayworth dans “Gilda”…

C’est drôle : je pensais avoir cette édition du Littré mais j’ai confondu avec celle du Club Français du Livre de 1956, d’apparence à peu près identique sauf qu’elle est en quatre volumes in-4°.

Commentaire par George Weaver 08.01.13 @ 7:38

Certes, la censure était sourcilleuse chez Dupuis comme ailleurs. Mais, censure ou pas, je suis sûr que Franquin prenait un plaisir gourmand à forger les jurons de Prunelle (variations sur le Nom di dju wallon). Du reste, il est frappant de voir combien, chez Franquin, la verve langagière épaule le dynamisme et l’expressivité graphiques.

Commentaire par th 08.04.13 @ 11:38

Certes, l’un (la censure) n’empêche d’ailleurs pas l’autre (la verve).
Et concernant l’alliance des mots et de l’expressivité graphique, je me souviens de ses signatures stylisées de façon idoine dans les “Idées noires”. Il me semble même qu’un petit album les rassemble.

Commentaire par George Weaver 08.10.13 @ 3:30



(requis)

(requis, ne sera pas affiché et restera top secret)